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Anathalie Mukundwa, serial entrepreneuse

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anathalie3Avez-vous déjà rencontré des personnes qui ont toujours 1001 projets à la fois, de ces serial boîtes à idées que rien ne semble arrêter ?

Anathalie est de cette trempe là.
D’ailleurs quand je l’ai connue, en 2011 grâce à Google plus, je n’arrivais pas vraiment à cerner tout ce qu’elle faisait, tellement son activité était dense.
Depuis, j’ai une vision bien plus claire des multiple casquettes (une vraie #SlashGen) de cette femme passionnante et passionnée.
Entrepreneuse dans l’âme, elle vient tout juste de souffler les bougies des 8 ans de son entreprise.
Avide de rencontres, plaçant toujours l’humain au centre, Anathalie a su prendre sa place dans l’écosystème belge et est devenue un symbole de réussite et de volonté.
J’ai profité de son dernier passage à Paris (pour fêter les un an de Unionweb) pour l’interviewer.

 

Présente toi rapidement en mode #SlashGen

Technologie / #RougeOrangeVert #CollaborateurInstant / Humain / Humanitaire / #HistoireDeNom Liens / Authenticité / #TwittosRichesse #Parlonsdamour / Entrepreneur / Intelligence collective / #TipiECamp /#Root2Value /#Run20kmaroundtheworld / #MalALaTerre / #AfricanoEuropeanoRwandoBelge

Depuis quand es-tu entrepreneure ?

Le 26 juin 2006

Quel est ton principal moteur ?

La passion… mais aussi la liberté !

Quelle est ton activité la plus importante ?

Je suis gérante de la société PACTech. J’ai créé et développé deux axes stratégiques de missions :
– Conseils et consulting / Formation informatique et multimedia. Mais aussi sous-traitance de projets informatiques (web, mobile…), de l’analyse à la conception.
– Propriété et gestion de ACCORTise, un espace professionnel pour start up, séminaires et workshops, avec possibilité de séjour (work and sleep).

Quels sont tes projets en cours ?

Je viens de finaliser trois cursus de formation : Rouge, Orange, Vert.
Le but : casser la fracture numérique en initiant des personnes de tous âges et de tous horizons à l’informatique et au multimedia, tant au niveau du matériel, des applis et des logiciels que du web :
Rouge : pour bien démarrer !
Pour les débutants, qu’ils soient seniors ou beaucoup plus jeunes. Parmi les propositions, il y aura, par exemple, des stages pour des adolescents. Egalement, des sessions « Tu seras informaticienne ma fille » pour susciter des vocations chez les jeunes filles.
Orange : des formations élaborées pour les profils « intermédiaires » qui ont déjà des notions.
Vert : pour les initiés, les pros. D’ailleurs, le format sera plutôt façon « workshop » avec échanges d’expériences.

Tu as toute latitude pour nous parler d’un sujet qui te tient à cœur

Souvent les projets naissent avec des éléments déclencheurs. L’Association IGITEGO INYANGE : @TuViens est née suite au décès de ma maman en 2004. J’ai alors pris conscience de la misère qui régnait dans mon village de naissance, tant au niveau de la santé que du manque de formation et d’éducation scolaire… Beaucoup trop d’ignorance et de fatalisme. Le contraste est d’autant plus accentué que je vivais déjà depuis plusieurs années en Belgique. Pour exemple, au Rwanda, quand quelqu’un tombe malade, il ne va pas forcément se faire soigner, « il attend que ça passe » ! »

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Crédit Photo : Christian Baillet

J’ai donc créé une association humanitaire (agréée fiscalement) qui intervient dans mon village d’origine à trois niveaux :
– éducation
– accès aux soins médicaux
– aide à la création de projets locaux….

On dit souvent dans mon #HistoireDeNom (http://www.mukundwa.be/histoiredenom/) « Amazi arashyuha ariko ntiyibagirwa imbeho » = L’eau chauffe mais n’oublie pas qu’elle était froide et qu’elle peut encore se refroidir ! Donc, il ne faut jamais se reposer sur des résultats car il y a toujours à faire !  

 

Anathalie sur le Web :

Profil Twitter : https://twitter.com/AnathalieTM
CV OnLine : http://www.doyoubuzz.com/anathalie-mukundwa/*
Ses autres pages et activités sur Google+ : https://plus.google.com/u/0/104355754165740073478/posts/4Jwbc25MgoS
Son site qui regroupe ses activités : http://www.mukundwa.be
Linkedin : http://be.linkedin.com/in/anathaliethirymukundwa/

Linou Traxler, la passion des images

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linouPour une fois, j’ai dérogé à ma règle et j’ai décidé de faire l’interview de quelqu’un que je ne connaissais pas mais qui m’avait été très chaudement recommandé.
Sandrine-Anne Lagardère a travaillé plusieurs fois avec Linou Traxler et elle tenait à mettre en avant son « travail de pro ».
J’ai donc décidé de rencontrer Linou, déjà intriguée par ce prénom. En fait, il s’agit d’un diminutif mais personne n’utilise ni ne connait son vrai prénom, Line, « pas même Google » (c’est vrai, j’ai vérifié !).

Et j’ai rencontré une jeune femme passionnée par les images. Elle adore aussi tout ce qui a trait aux réseaux sociaux et au web et rêverait de pouvoir associer ses deux domaines de prédilection au sein d’un même poste.
Elle a travaillé plusieurs années avec son frère au sein de leur agence Idealink, mais aujourd’hui, et même si elle est toujours associée, elle aimerait relever d’autres challenges. Elle recherche un poste dans la production audiovisuelle.

Quel type de poste recherches tu ?
Je recherche un poste de Directrice ou de Chargée de production audiovisuelle.

As tu un (ou plusieurs) secteur(s) de prédilection #OuPas ?
Je connais particulièrement bien le milieu des médias, TV et web. Mais au sein de Idealink, nous avons produit également des films institutionnels pour des entreprises de toutes tailles (grands comme petits comptes).

Quels sont les points forts de ton CV ?
J’ai travaillé dans la majeure partie des domaines de l’audiovisuel : casting, rédaction, réalisation, production… J’ai donc une vision très complète de toutes les étapes de la production et de la post-production d’un film.

Quelle est la réalisation/réussite/moment juste dont tu es la plus fière dans ton parcours ?
Je suis très fière d’avoir rejoint une aventure familiale et d’y avoir apporté ma contribution. Mon frère a créé Idealink une web agency il y a 10 ans. 5 ans plus tard, son meilleur ami y a créé un pôle audiovisuel et je l’ai rejoint pour le développer. Nous réalisions des films institutionnels pour divers clients B to B.
Nous étions plutôt précurseurs puisque nous faisions déjà des films full HD, comme par exemple celui pour la FNSEA.
D’ailleurs, aujourd’hui, et même si je recherche tout d’abord un poste de responsable de production audiovisuelle, je suis toujours associée dans l’agence (qui aujourd’hui est une agence de communication avec un champs d’action plus large) et je peux aussi piloter des projets en utilisant tous les moyens dont elle dispose. Et ils sont suffisamment importants pour pouvoir travailler pour des grands comptes comme Marionnaud ou le Club Med…

As tu une autre passion/activité dans la vie dont tu pourrais nous parler pour nous aider à mieux te connaître ?
Toute petite, j’ai fait des compétitions de natation. Ce n’est plus le cas aujourd’hui mais j’adore toujours autant nager et savourer le calme que cela me procure.
De plus en plus, et depuis 2007, je m’intéresse au web 2.0 et à l’émergence des réseaux sociaux. C’est un continuel apprentissage et j’aime beaucoup ça. J’ai d’ailleurs envisagé un moment de me reconvertir dans le community management mais mon goût pour les images a vite repris le dessus (rires).

Quelles plateformes, outils et médias utilises tu pour ta recherche d’emploi ?
J’utilise Twitter, linkedin, monster, jobijoba, simply hired, indeed, regions job, paris job… principalement.

Qui as tu envie de recommander pour cette interview ?
Je recommande vivement Alexandra Choueri qui travaille dans le domaine du journalisme et des castings pour l’audiovisuel.

Question bonus : as tu quelque chose à nous dire en plus ? Une remarque, réflexion ?
Arrivée à la trentaine, je me suis plus intéressée à ce qui se passait autour de moi. Et j’ai travaillé bénévolement pour Medecins du Monde. Pas en tant que soignante, bien sûr, mais pour quelque chose qui m’intéresse beaucoup, le web et les médias sociaux. L’objectif était d’essayer d’harmoniser l’identité visuelle dans le Monde. J’ai donc réalisé un audit marketing en étudiant le benchmark et en analysant le traffic des pages et profils pour 14 pays. Il y avait d’énormes disparités d’un pays à l’autre. Par exemple, en Espagne, il y a une page Facebook différente pour chaque ville et à contrario en Suède, comme ils ne sont que très peu dans le bureau, il n’y a pas les ressources suffisantes pour animer correctement une seule page … J’ai aussi pu mesurer toute l’importance de la communication de crise et de la réactivité. Bref, ce fut une expérience très enrichissante au service d’une association que j’affectionne tout particulièrement.

Fiche signalétique :
– Profil LinkedIn : https://www.linkedin.com/pub/linou-traxler/65/182/66
– Profil Viadeo : http://www.viadeo.com/fr/profile/linou.traxler
– Twitter : @LinouTraxler https://twitter.com/LinouTraxler
– Profil Pinterest (mais pas encore utilisé 😉 ) : http://www.pinterest.com/linouidealink/
– Profil Google + : https://plus.google.com/103660121818101573001/about
– Page et profil Facebook : https://www.facebook.com/Linou2TheMaxhttps://www.facebook.com/linou.traxler

[Digital] Journée de la Femme Digitale #JFD – Storify by loutro1990

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Pour revenir en tweets et en images sur la seconde édition de la Journée de la Femme Digitale.

Le thème de cette année : « Change the Future »

Pour accéder directement au Storify https://storify.com/loutro1990/journee-de-la-femme-digitale-jfd-1

Martine Le Jossec‘s insight:

Le 7 mars 2014 se tenait la deuxième édition de la #JFD au Palais #Brongniart à #Paris .
Plusieurs keynotes et panels de qualité pour rebooster notre confiance en l’avenir !

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Blandine Métayer, une femme au Top !

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TOPComme demain, #8mars c’est la Journée des Droits des Femmes, nous parlons plus de la condition féminine ces jours-ci (jamais assez, il est toujours utile de faire quelques rappels !).
Il y a plusieurs façons de se battre pour que les choses changent : militantisme, conférences, manifestations, articles, débats… Et aujourd’hui, je tenais à vous présenter une femme qui a choisi une autre manière, bien plus artistique, pour s’exprimer à ce sujet : le théâtre !

J’ai en effet la chance de connaître Blandine Métayer (vous l’avez forcément déjà vue dans le « théâtre de Bouvard », au théâtre ou au cinéma), créatrice de « Célibattante » et de « Je suis Top ». Je l’ai rencontrée par l’intermédiaire du groupe #MarraineTwitter en 2012. Tout de suite, nous avons repeint le monde à nous deux. Et je peux vous dire qu’il y avait toutes les couleurs !
J’ai adoré la passion avec laquelle Blandine parle de « Je suis Top », de la manière dont elle a créé et écrit sa pièce (un véritable travail de sociologue-journaliste !). Bref, j’ai adoré cette femme.

Très vite, je suis allée voir son spectacle et j’ai été scotchée. Sur scène, elle brosse un tableau drôle et émouvant de l’évolution de la carrière d’une femme. Alors, forcément, on retrouve toutes un peu de notre parcours dans les mots de Blandine. Sans en avoir l’air, car c’est le plaisir du spectacle qui est là avant tout, elle nous pousse à réfléchir. Pourquoi juge t’on d’abord les femmes sur leur physique ? Que faire contre ce fameux plafond de verre ? Oui une femme ça sert à autre chose que de distribuer le café dans l’entreprise… Autant de petites graines qui poussent à la réflexion et qui sont semées par les dialogues ciselés par Blandine.
Et qu’on ne vienne pas nous dire que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ! Que celle qui n’a jamais appréhendé l’annonce de sa grossesse à son boss me jette son premier congé maternité !

Faites vite pour réserver car, sur Paris, il ne reste plus que deux dates pour voir « Je suis Top ! » au théâtre de l’Archipel : les 11 et 18 mars à 19h.

Pour présenter son spectacle, et vous donner encore plus l’envie de vous précipiter pour le voir, Blandine m’a fait l’honneur de répondre à quelques questions. Voici son interview :

Comment t’est venue l’idée de ce spectacle ?

Après  « Célibattante ! » mon premier seule en scène (2001/2003) qui traitait de la condition et de la vie des femmes célibataires, j’avais gardé l’idée d’en refaire un autre un jour mais toujours sur un sujet fort et qui puisse témoigner du vécu féminin des choses. Or il se trouve que depuis plus de 15 ans, j’interviens, Via la Société Changement de Décor, parallèlement à ma carrière, en Entreprise pour y écrire, monter et jouer des saynètes sur mesure, animer des ateliers et des formations. J’avais donc au fil des années observé beaucoup de choses et noué de nombreux contacts avec des femmes dans le monde de l’Entreprise. Ainsi en janvier 2010, j’ai eu une sorte de « révélation » ! Et si j’écrivais la vie d’une femme top manager parvenue au sommet de sa carrière ? Qu’a-t-elle traversé tant sur le plan privé que professionnel… Etc…

Comment as-tu procédé pour le construire ?

J’ai d’abord écrit toute l’histoire de ce personnage : Catherine Boissard et bâti toute la structure de la pièce, scène après scène et séquence après séquence. Ensuite j’ai pensé que ce que j’avais observé ne suffisait pas, qu’il fallait plus de matière, des témoignages récents, du vécu… J’ai donc appelé une dizaine de femmes que je connaissais bien dans différentes entreprises. Elles ont été aussitôt enthousiasmées par le projet et m’ont dit : « Enfin tu vas toutes nous représenter ! »… De fil en aiguille, elles m’ont présentée et recommandée auprès de copines à elles et au final j’ai interviewé une quarantaine de femmes (un panel allant de 25 à 60 ans avec un gros noyau 35/45 ans) à différents niveaux hiérarchiques : PDG, DG, Top managers, Middle management, managers, assistantes, stagiaires… Etc… Parallèlement j’ai travaillé sur le parcours professionnel du personnage avec Cécile Ferro (Sociologue au Laboratoire Georges Friedmann) et beaucoup échangé avec Brigitte Grésy (Auteure de « Petit traité contre le sexisme ordinaire »). J’ai aussi interviewé quelques hommes « éclairés » comme je me plais à les appeler !… Je me suis ensuite servi de toute cette matière récoltée pour enrichir ma structure et mon monologue…

Tu le joues encore pour deux représentations au théâtre de l’Archipel les 11 et 18 mars,
mais tu l’as aussi joué dans des circonstances exceptionnelles ou pour des entreprises

Oui j’ai joué la pièce 3 saisons et demie à Paris, du 20 septembre 2010 au 16 décembre 2013 au théâtre de Dix heures puis au théâtre de L’Archipel, au Festival d’Avignon 2013 et parallèlement joué plus de 200 galas privés dans Les Entreprises, les associations, les réseaux, les syndicats, les ministères… Etc… En 2014, je vais jouer en tournée dans une trentaine de villes de France (par exemple, demain soir, je joue à St Amand les Eaux). La pièce a reçu le prix Humour one man show SACD 2012 et depuis plus d’un an a reçu le soutien officiel du Ministère des Droits des Femmes…

Quelles sont les réactions du public qui t’ont le plus marquée ?
Beaucoup m’ont marquée… Tous les soirs, beaucoup de spectateurs m’attendent pour me raconter leur propre vécu… Et certains sont bouleversants… D’ailleurs j’ai enrichi la pièce au fil des ans par petites touches suite à certains témoignages de spectateurs et qui pouvaient illustrer des aspects qui n’étaient pas encore évoqués dans la pièce.

Pour résumer : La réaction des femmes est en général, le soulagement que soit exposé ainsi au grand jour ce qu’elles taisent bien souvent et néanmoins subissent et souffrent au quotidien… Et comme la pièce finit très bien elles sortent avec la pêche et pleines d’espoir !…
Celles des hommes sont de deux sortes : la première est souvent la surprise ou le déni : « Ça ne se passe plus comme ça maintenant ? Rassurez-nous ce sont de vieux témoignages ? »… Et la deuxième : l’émotion… Beaucoup d’hommes sortent bouleversés, les yeux rougis, touchés en plein cœur… Car la pièce oscille en permanence entre le rire et les larmes avec certes, des passages drôles, mais aussi certains autres, dramatiques…

Je sais que tu prépares un autre spectacle actuellement ? Peux-tu nous en dire plus ?

Oui, je prépare une autre pièce. Ça y est j’ai commencé !…
Mais comme c’est top secret, je ne peux que dire que ce sera la suite des aventures de Catherine Boissard, une sorte de deuxième opus où elle évoluera dans un autre milieu…

Fiche signalétique :
Pour tout savoir sur la carrière de Blandine : http://fr.wikipedia.org/wiki/Blandine_Metayer
Pour avoir des infos sur la pièce : http://www.jesuistop.fr/
Pour réserver : http://www.billetreduc.com/109137/evt.htm

[Digital] La femme numérique, au centre de toutes les convoitises

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Les femmes ont toujours été étudiées par les marques, ce n’est pas nouveau. La ménagère de moins de 50 ans a été inventée dans les années 50 lors de l’émergence de la consommation de masse. Si elle existe toujours aujourd’hui dans les données d’audience en tant que cible, le terme est aujourd’hui désuet et souvent utilisé avec sarcasme. Bousculée par la « démocratisation d’internet », les évolutions technologiques et l’émergence de nouveaux médias, la réalité sociologique a bien évolué depuis

Martine Le Jossec‘s insight:

Mais finalement, la vraie question ne serait elle pas : faut il vraiment continuer à faire du gender marketing ?

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Journée de la Femme Digitale, la liberté au bout des doigts

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#JFD

Journée Femme Digitale Paris – 8 mars 2013 – Photo Martine Le Jossec

La journée internationale de défense des droits des femmes du 8 mars a été célébrée un peu partout en France et notamment à Paris.

Ce jour-là, il y avait plusieurs évènements et certaines, à défaut de pouvoir faire des choix cornéliens, ont été contraintes de se lancer dans une journée marathon. J’en connais même quelques unes qui ont terminé sur les rotules, leurs stilettos à la main, après avoir écumé pas moins de trois évènements ce jour-là.

Pour ma part, j’ai notamment assisté à la première édition de la « Journée de la Femme Digitale » organisée par Catherine Barba et Delphine Remy-Boutang. Cette première édition, pour un coup d’essai fut un coup de maître puisque l’affluence a largement dépassé les espérances les plus folles des organisatrices (300 places pour 2000 demandes). Heureusement pour celles qui n’avaient pas reçu de confirmation d’invitation, qu’il y avait également la possibilité de suivre la journée en direct sur internet. A ce propos, le replay des interventions est également disponible !

Après une présentation de l’étude Orange-Terrafemina  « Comment le digital a-t-il changé nos vies ? », plusieurs intervenantes ont pris la parole. Certaines ont focusé sur le thème du numérique et du digital (ce sera l’objet d’un article ultérieur) mais ce sont surtout les interventions, toutes de très grande qualité, sur l’esprit d’entreprendre, d’innover et d’oser qui ont retenu toute mon attention. Elles ont mis en lumière plusieurs actrices du numérique, même si ce sont (petit clin d’oeil) les hommes qui ont finalement clôturé cette journée !

Internet libère les femmes

Je ne ferai pas ici une présentation exhaustive de tout ce qui ressort de cette étude, mais je ne résiste pas au plaisir de vous communiquer quelques idées fortes.
Bonne nouvelle, même si ce n’est pas vraiment une surprise : internet est plébiscité par les femmes. Autant au niveau professionnel, pour des raisons évidentes de rapidité d’accès à l’information (tous les savoirs, tous les services), donc de gain de temps, qu’au niveau privé.
Le web est également un outil d’égalité entre les sexes qui permet aux femmes de réinventer leur existence.
Bien que parfois générateur de stress, internet est un formidable porte-voix, une source intarissable et illimitée de ressources, si simple à utiliser et si pratique pour le partage.

Le numérique comme potion magique

Le digital serait même devenu un turbo dans la vie de certaines femmes, une potion magique pour wonder women, un adjuvant pour leur carrière.
Avant d’attaquer la partie conseils, nous avons vécu de grands moments d’émotions et de leçons de vie numérique avec deux grands témoins.
Tout d’abord, Gabrielle Laine Peters, survivante de la disparition du World Trade Center le 11 septembre, a maintenu toute la salle en haleine avec le récit de son histoire. Et c’est surtout une vision toute particulière des réseaux sociaux qu’elle nous a livrée. Loin des futilités habituelles, ils peuvent parfois, jouer un rôle clef dans la résilience. En effet, les survivants d’une catastrophe, d’un attentat ou les personnes qui souffrent d’une maladie les utilisent pour construire une communauté et peuvent ainsi échanger plus librement, loin des diktats des autorités et référents habituels.
Plus dans le registre du business, Catherine Lavene nous raconte son parcours de professionnelle du numérique. Notamment, comment elle a mené le projet de la digitalisation du New York Times, excusez du peu.

Oser, Innover, entreprendre

Plusieurs intervenantes pour parler d’innovation, de digital et d’entreprenariat. Certaines d’entre elles ont axé leur présentation sur l’esprit d’entreprendre (cf mon autre billet sur le sujet), les autres se sont plus concentrées sur le digital (j’y reviendrai dans d’autres articles ultérieurement). Il est intéressant de noter que cet esprit se retrouve autant auprès de celles qui se lancent pour créer leur société que de celles qui le cultivent au sein de l’entreprise, le fameux intraprenariat. Parmi les conseils-clefs, toujours manager ses équipes comme une start-up.

Les hommes aussi

Même si le 8 mars est dédié aux femmes, c’est un panel d’hommes qui a eu le dernier mot. Le moins qu’on puisse dire c’est que, même si ravis d’être là, ils n’ont pas manifesté un enthousiasme débordant envers le concept de cette journée. C’est un peu toujours le même souci en fait, les hommes, à quelques exceptions près, ne comprennent jamais vraiment les revendications des femmes. Mais tant qu’on entendra un d’entre eux dire « Le digital peut aussi convenir aux femmes », cette journée aura toute sa raison d’être.
Les femmes intervenantes pour cette journée étaient toutes plus brillantes les unes que les autres. L’égalité, ce sera aussi quand on nous accordera (enfin) le droit d’être juste « moyennes ».


Pour aller plus loin

– Site de l’évènement : www.lajourneedelafemmedigitale.fr
– LT sur twitter avec le #JFD 
– Scoop it dédié à l’évènement : www.scoop.it/t/journee-de-la-femme-digitale
Etude Terrafemina-Orange
Article de Marion Braizaz
Chaîne Youtube #JFD
Slides de la Journée
Revue de presse

Fondatrices :

– Catherine Barba @cathbarba
– Delphine Remy-Boutang @DelphineRB

Intervenantes :
– Marine Deffrennes, Directrice de la rédaction de Terrafemina
– Nathalie Andrieux, Directrice Générale Adjointe du Groupe La Poste en charge du Numérique
– Gabrielle Laine Peters
– Catherine Lavene, Directrice et Fondatrice de Artspace
– Virginie Fauvel, Directrice de la Business Unit, banque en ligne de BNP Paribas
– Gimena Diaz, Directrice Générale de Paypal France
– Florence Godino, Directrice du e-commerce chez April Group
– Stéphanie Hospital, Vice Présidente de la Division Audience et Publicité d’Orange
– Alexandra Mulliez, Dirigeante associée et Fondatrice de « Sauver le monde des hommes »
– Céline Lazorthes, Présidente et Fondatrice de leetchi.com
– Anne-Cécile Sarfati, Rédactrice en Chef Adjointe de Elle Active

Entreprenariat ou Intraprenariat, même combat

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Le 8 mars, s’est tenue à Paris la première édition de la journée de la femme digitale. Une occasion pour les entrepreneuses et intrapreneuses du numérique de nous délivrer leur vision de l’entreprise et de son évolution.

Entreprendre – 8 mars 2013 – Martine Le Jossec

Parmi tous les sujets évoqués, les clefs pour réussir à entreprendre, autant pour créer une entreprise (ou un projet au sein de l’entreprise) que pour la développer. L’esprit d’entreprendre peut s’exprimer dans tous types de structures et n’est pas, contrairement à ce que beaucoup affirment, lié à un statut particulier. Un salarié peut ainsi faire preuve d’esprit d’entreprendre !

Voici quelques clefs pour réussir* :

Oser
– Faire quelque chose qui nous passionne et nous rende heureux.
A contrario, notre corps de ment jamais et si vous allez travailler la « boule au ventre » et l’estomac noué, cela veut probablement dire qu’il est temps d’envisager autre chose….
– Croire en soi et ne jamais renoncer.
La confiance en soi est hyper importante et nous devons tous trouver l’Obama qui est en nous : « Yes we can » !
– Penser que rien n’est impossible et prendre des risques.
– Garder la culture du changement, notamment en fuyant les « idea killers » et autres empêcheurs d’innover
– Oser sortir du rang, « think out of the box », rester créatif et garder une forme d’inconscience ou d’immaturité pour ne pas se fixer trop de limites, si trop s’auto censurer
– Ne pas avoir peur de l’échec , « Quand on n’a pas connu d’échec dans sa vie professionnelle, c’est qu’on n’a pas pris assez de risques »

Manager 
– Choisir une équipe de gens compétents qui se complètent et avec qui on a plaisir à travailler
– Bien structurer son équipe
– Il est fortement conseillé de toujours manager une équipe ou une entreprise comme une start-up
– Toujours faire preuve de leadership

Innover
– Définir une stratégie simple en se fixant peu d’objectifs à la fois (maximum 3)
– Partager la stratégie pour la faire comprendre à toute l’entreprise. Il faut que les collaborateurs à tous les niveaux comprennent les enjeux pour pouvoir se les approprier. Il faut créer de l’engagement.
– Délivrer régulièrement des résultats ou innovations visibles
– Ne pas hésiter à multiplier les tests
– Garder la culture du feedback et savoir écouter, ne pas hésiter à se remettre en question et à se challenger

Maitrîser
– Prendre soin de soi et savoir se ménager
– Conserver la parfaite maîtrise de son agenda, et ne pas hésiter à se faire aider
– Savoir définir ses priorités

Réseauter
– Trouver un mentor, un sponsor, quelqu’un qui a plus d’expérience et soit affranchi du conflit d’intérêts
– Rencontrer d’autres entrepreneurs et rester dans une logique de réseau
– Identifier les vrais leviers de décision et s’approprier leurs codes pour pouvoir mieux apprendre à les actionner

Se donner les moyens
– Tout faire pour avoir les budgets nécessaires et disposer de finances suffisantes
– Regarder à l’international : ne pas hésiter à prospecter et à se lancer
– Faire appel à des experts

(*) Ces clefs sont le fruit d’une synthèse des interventions de plusieurs intervenantes de la première Journée de la Femme Digitale, synthèse que j’ai agrémentée de quelques réflexions toutes personnelles.
Merci d’avance pour vos commentaires et retours d’expérience !
Je remercie plus particulièrement :
– Marine Deffrennes, Directrice de la rédaction de Terrafemina
– Nathalie Andrieux, Directrice Générale Adjointe du Groupe La Poste en charge du Numérique
– Catherine Lavene, Directrice et Fondatrice de Artspace
– Virginie Fauvel, Directrice de la Business Unit, banque en ligne de BNP Paribas
– Gimena Diaz, Directrice Générale de Paypal France
– Alexandra Mulliez, Dirigeante associée et Fondatrice de « Sauver le monde des hommes »
– Céline Lazorthes, Présidente et Fondatrice de leetchi.com
– Anne-Cécile Sarfati, Rédactrice en Chef Adjointe de Elle Active